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25 : "Les sureaux – Chênes à fruits – Olives noires" – Version papier

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25 : « Les sureaux – Chênes à fruits – Olives noires » – Hiver 2001/2002

SOMMAIRE

Préparer ses Olives noires par Sylvie DUPARD
Les Chênes à fruits comestibles par Richard POULET
– Cahier central : Les Sureaux par Christian CATOIRE
Le Pomelos : agrumes oubliés par Franck KURK
La Clémentine a 100 ans par Franck KURK
– Avis de Recherche: La multiplication du Mûrier noir… par Fruits Oubliés

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EDITO

Merci et bonne année !

Merci de vos soutiens,
merci pour les efforts militants que vous prodiguez autour de vous, et qui créent aujourd’hui ce mouvement producteurs-consommateurs qui porte ses fruits,) au moins auprès du grand public, en attendant enfin une prise de conscience politique, qui ne saurait tarder, si on y croit fort …
Merci enfin de nous excuser pour ces retards (*), aléas inexorables
de la vie mouvementée et précaire des associations, mais dont on
parlera au passé, pour se tourner vers l’avenir, comme d’habitude…

L’avenir …

C’est vrai qu’on bénéficie d’un vent porteur, pour l’alimentation saine et la protection de l’environnement, et par extension de la biodiversité. Mais même si les consommateurs plébiscitent le produit vrai, « qualité Terroir », les capacités du monde agricole bio, et encore plus, celui des « variétés locales », restent limités à quelques trop rares producteurs passionnés…

Hors donc, l’accès à ces produits de qualité n’est possible qu’à une élite avertie, passionnée et introduite dans des circuits de distribution très directs, ce qui permet d’ailleurs d’obtenir ces produits sensiblement au même coût que dans un mode de culture et de distribution conventionnel … Les as du marketing appellent ça une niche …
Du coup, l’offre, réduite à son état actuel de production, ne peut satisfaire une demande croissante, le terreau économique devient alors fertile à la spéculation sur la rareté (hausse des prix et investissements massifs des grands groupes agro-alimentaires dans le domaine du Bio et de la santé par une alimentation saine…).

Méfions nous, car cette hausse des prix et les compromis techniques « inévitables » que les grands groupes imposeront aux multiples cahiers des charges lasseront à coup sûr les nouveaux consommateurs, perdus dans la bataille administrative et économique qui s’annonce (logo, label, charte, OGM … ).
Qui plus est, ce discrédit s’appliquera à coup sur aux petits producteurs qui font une production de qualité, à l’exemple de ce qui c’est passé pour le problème bovin et son ESB…

Nous ne saurions que rester très prudents sur l’avenir qui s’offre à nous, car l’histoire nous a souvent montré que les intentions ne débouchaient pas obligatoirement sur les actions et un grand travail reste à faire pour convaincre le milieu professionnel agricole de la justesse et du réalisme de nos propositions. Car au delà des consommateurs, c’est maintenant aux producteurs de s’investir un peu plus dans cette démarche de biodiversité, dans leurs offres, et de créer, à l’aide de tous les partenaires (associatifs~
institutionnels … ) de véritables programmes locaux de développement durable basés sur l’utilisation du patrimoine local.

L’heure est à l’union, celle des consommateurs et des producteurs, celle des petits producteurs entre eux, et celle enfin, des réseaux multiples de défense d’une certaine idée de la qualité de vie avec tout ceux suscités juste avant…
L’enjeu demeure alors celui de satisfaire une demande avant qu’elle ne tombe aux mains des industriels de l’agriculture, qui transformeront un concept visionnaire en un re-make digne des meilleurs navets hollywoodiens…

Alors bon vœux, car un vaste chantier s’ouvre à nous !

Sunt Wilhem,
Secrétaire de Rédaction.

(*) : c’est promis, on rattrape ça dans l’année ..

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