Revue 47 : Le Cassis – Les Airelles – Version papier

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Revue 47 : Le Cassis – Les Airelles – Eté 2010

SOMMAIRE

– Portrait : Claudine Rabaud par Dominique Garrel
– Cacographie Fruitière : de la cacographie à la carpologie par Dominique Garrel
– Initiative : Eau et monoculture par Christian Sunt
– Histoire et Mythologie fruitière : du temps où le cassis était appelé « poyvrier » par Myriam Clément Royer
– Technique : conseils culturaux par Bernard Lantin
– Technique : ravageurs et maladies du cassis par Bernard Lantin
– Economie : le Cassissier au XXe par Bernard Lantin
– Aventure agricole : le domaine de Guyotpar Bernard Lantin
– Cahier central : le Cassis par Bernard Lantin
– Pomologie : la Caseille par Bernard Lantin
– Nutrition et Santé : vertus du Cassis par Christine Arnoux et James Forest
– Usages / Gastronomie : du cassis au kir de Cassispar Louise Salathé
– Bona Fama : l’Airelle rouge par Sara Zamojski
Graines d’infos
Lu pour vous
– Fiche : les insectes auxiliaires
– Fiche fruitière : Abricot de Hollande par Christian Catoire, Centre Municipal de Pomologie d’Alès

 

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EDITO

Insécurité alimentaire

Un nouveau numéro de votre Revue sur les petits fruits, après fraises et framboises. Pourquoi nous intéressons-nous particulièrement à ces familles fruitières ?

Les petits fruits sont le symbole du jardin familial, jardin ouvrier, urbain ou péri urbain, parce qu’en peu de place, ils remplissent la
fonction de fruits à desserts, boissons et confitures.
Ils sont le symbole de l’autonomie jardinière, pour nourrir les proches. Peu vendus dans la grande distribution (à l’exception des fraises) ils sont l’objet d’une économie domestique de plus en plus rurale.
Voilà pourquoi leur diversité, peu commercialisée aujourd’hui, est particulièrement en danger ….

Ils sont aussi victimes de l’urbanisation et de notre mode de vie vorace en espace, qui font disparaître les jardins des villes et de leurs alentours.
Retenez ces chiffres: chaque année, en France, disparaît sous le béton et le goudron, l’équivalent de 1/10 de la Surface Agricole Utile d’un département. Notre alimentation est à 80% dépendante de la Grande distribution, qui en cas de non approvisionnement (pénurie de carburants !) ne dispose que de 4 jours de réserves alimentaires.

L’autonomie nourricière de notre population se restreint chaque jour à l’image de la réduction des cultures maraîchères.
Notre dépendance à l’approvisionnement des grandes surfaces s’accroît.
Nous sommes parvenus à un état de réelle insécurité alimentaire !

C’est pourquoi votre Revue « Fruits Oubliés », s’associera cet automne, à la Campagne pour « la préservation et l’extension des ceintures maraîchères autour des villes* », comme nous nous sommes déjà associés à la Campagne « Alimentons nos régions », pour préserver la diversité et la maîtrise de nos usages alimentaires.

Christian Sunt

* Pour participer au groupe de travail «ceinture maraichère» envoyez-nous un message à relocalisonsat]free.fr avec pour titre «Rejoindre le groupe de travail ». Sur le web: [www.relocalisons.org
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