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23 : Le néflier du Japon – La taille du figuier – Version papier

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23 : Le néflier du Japon – La taille du figuier – Eté 2001

SOMMAIRE

Tout savoir sur la taille du figuier par Sylvie Dupard
La greffe anglaise compliquée par Pierre Boiteux
Les orangers des Osages par Fabienne Pépé-Balmayer
– Cahier central : Le néflier du Japon par Christian Catoire
Le Bibacier : mode d’emploi par Christian Catoire
Monstrueux productivisme par Jacques Aubourg
– Avis de Recherche : La France, fraises oubliées… par Fruits Oubliés

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EDITO

Crise de l’Agriculture industrielle Paysans, consommateurs, que pouvons nous faire ?

De crise de production en crise sanitaire, l’agriculture conventionnelle ne sait
plus comment retrouver la confiance des consommateurs.

De fausses solutions, promotionnelles surtout, sont évoquées pour relancer tel ou tel secteur: distribution de pommes dans les écoles, à tous les enfants, comme le verre de lait des années cinquante.

Si les arboriculteurs industriels peuvent ainsi écouler leur surproduction, qu’ils s’attendent à des déconvenues. Car c’est surtout à cause de la mauvaise qualité de leur produit que les consommateurs boudent les fruits.
Une pomme mûre, croquante et parfumée est toujours appréciée, mais qu’en est- il du même fruit cueilli avant maturité, gonflé d’eau et d’engrais, conservé des mois en chambre froide … Et ne parlons pas des abricots durs comme des cailloux, des fraises croquantes!

Pour réellement changer cela, c’est en profondeur qu’il faut réformer la
production agricole, en favorisant les pratiques alternatives (agriculture
biologique, paysanne, fermière) en soutenant les circuits courts de
commercialisation (marché paysan, vente à la ferme, boutique de proximité,
coopérative de vente) en respectant la biodiversité des terroirs, la diversité des variétés (diversité des maturités, diversité des usages … ).
Pour cela, les consommateurs, les associations de protection de la diversité
fruitière ont leur mot à dire avec les paysans qui pratiquent une autre
agriculture.

Nous devons être reconnus comme interlocuteurs par les pouvoirs publics,
participer à la réflexion sur une agriculture réellement durable, une
commercialisation respectant la qualité alimentaire des produits.
Combien de nos associations, qui œuvrent à maintenir cette diversité « des goûts et des couleurs’; siègent dans les CDOA (Commission Départementale
d’Orientation Agricole), combien de CTE (Contrats Territoriaux d’Exploitation)
intègrent la diversité variétale dans leur cahier des charges? Trop peu!
Paysans, consommateurs, jardiniers, amateurs de fruits, nous devons intervenir dans ces débats qui dépassent les frontières de nos associations locales.

N’est-il pas temps de rassembler nos forces pour agir et enfin changer réellement les choses …?

Christian SUNT
Président de Fruits Oubliés

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