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27 : "Les passiflores – Les plantes compagnes" – Version papier

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27 : « Les passiflores – Les plantes compagnes » – Eté 2002

SOMMAIRE

– Châtaignes et châtaignier : Qualités nutritionnelles, intérêts gastronomiques.. par Robert SAUVEZON
Vers une fédération pomologique par l’UP-AFCEV
– Cahier central : Les passiflores par Christian CATOIRE
Cultiver les fruits de la passion en climat méditerranéen par Fruits Oubliés
Les plantes compagnes par Sylvie DUPARD
– Avis de Recherche : Auprès des propriétaires d’arbres fruitiers anciens en Languedoc Roussillon… par Fruits Oubliés

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EDITO

Pour qu’un autre monde soit possible, rendons nos UTOPIES concrètes.

Après l’échec du sommet mondial de Johannesburg, où les États les plus riches de la planète ont tout fait pour que rien ne change, alors que chaque jour de façon irréversible la biodiversité est menacée et que des espèces (animales ou végétales) ; des races ou cultivars disparaissent,

Pourtant rien ne sera réellement fait pour assurer la survie des 800 millions d’humains sous-alimentés; au contraire sous prétexte de nécessaire rentabilité et de lois du marché on accélérera la destruction des ressources génétiques locales, on mettra à mal l’autonomie alimentaire d’autres peuples au profit d’une agriculture d’exportation, industrialisée, entre les mains d’une poignée de firmes multinationales, qui détiennent brevets, ressources génétiques, semences et pesticides.

S’il faut que la souveraineté alimentaire et la non brevetabilité du vivant soient reconnues comme des droits universels, il devient très difficile de protéger les agricultures des pays du Sud et la petite paysannerie des
pays du Nord (des appétits de l’agriculture intensive, soutenue par des subventions à l’exportation.

Alors que faire pour enrayer la machinerie à créer la misère et la dépendance !

Aujourd’hui, maintenant à travers l’action associative démontrons que l’autonomie alimentaire est possible, accessible à tous, au moindre coût.

Cela fonctionne déjà dans les jardins et vergers solidaires crées par les associations d’aide aux chômeurs, par l’installation progressive de nouveaux paysans, par l’occupation de terres à l’abandon par des collectifs de jeunes désirant vivre de leur travail, par les projets « Oasis en tous lieux » de notre ami Pierre Rabhi, par les écovillages.

Cela fonctionne aussi ailleurs, dans ces pays du Sud, dit en voie de développement, en fait en pleine destruction sociale par les puissances de l’argent.

Nous avons invité aux Journées de l’Arbre, de la Plante et du Fruit, les 23 et 24 novembre prochain, une animatrice d’un de ces projets à Madagascar (voir revue Fruits
Oubliés n02-0 1) nous l’accompagnerons ensuite à la rencontre des paysans et acteurs locaux de l’autonomie alimentaire,

Pour que vivent les UTOPIES concrètes!

Christian SUNT,
Président de « Fruits Oubliés »

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Poids 90 g