33 : "La fraise – Vertus des fraises des bois" – Version papier
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33 : « La fraise – Vertus des fraises des bois » – Eté 2004
SOMMAIRE
– Portrait : Sernacum, une association au service du Rouget de Sernhac par Florent CHANTE
– Point de vue OGM : Ethique ou étiquette par Jacques TESTART
– Point de vue OGM : Lettre ouverte à la FAO par Semences Paysannes
– Technique : Protéger son sol par Sylvie DUPARD
– Pomologie : Les espèces et variétés de fraises anciennes par Christian SUNT
– Technique : Cultiver la fraise au jardin par Christian SUNT
– Cacographie fruitière : La Terre dans la toponymie par Dominique GARREL
– Les remèdes de Bona Fama : la fraise des bois par Isabelle MUNIER
– Une recettes, un fruit : les beignets de cerises par Jeanine et Michel MUNIER
– Avis de Recherche : Prunes et Pruniers… par Fruits Oubliés
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EDITO
Pour retrouver la diversité des goûts
Pour l’autonomie alimentaire et une agriculture non soumise aux lobbies de l’agrochimie.
Il faut libérer la diffusion des semences et des plants !
Ce n’est ni hasard, ni fatalité si l’on a restreint l’offre dans la variété des fruits, légumes et céréales.
Au contraire, l’industrie alimentaire et la grande distribution ont soumis la recherche agronomique afin de restreindre et adapter le monde végétal (et animal) à leurs intérêts particuliers.
Produire à bas prix a conduit à rechercher des variétés adaptées à une agriculture intensive, industrielle et polluante.
Centraliser et concentrer la production et la distribution a incité à créer des variétés peu nombreuses mais plastiques dont le seul critère retenu était leur capacité de transport et de longue conservation sur les étals des grandes surfaces (au détriment du goût et de la qualité nutritive).
Pour cela, il fallait contraindre les paysans à les adopter.
Cela fut possible en imposant un catalogue officiel des variétés autorisées, ce catalogue se réduisant peu à peu aux variétés créées pour l’industrie agro-alimentaire.
Devant le désastre d’une telle agriculture, nous devons renverser ce modèle de production industriel centralisé pour revenir à une agriculture paysanne, diversifiée, de proximité.
Pour cela, il faut obtenir la liberté pour les agriculteurs, les jardiniers, les pépiniéristes, de diffuser (échanger et vendre) l’ensemble de la richesse variétale des fruits, légumes et céréales.
Liberté pour les variétés conçues les siècles passés par des générations de paysans.
Liberté pour de nouvelles créations bien adaptées à leur terroir pour une agriculture respectueuse de l’environnement.
Consommateurs, jardiniers, pépiniéristes, associations conservatoires, signons la pétition nationale pour le maintien de la biodiversité dans les fermes du réseau Semences Paysannes.
(disponible sur le site de Fruits Oubliés ou auprès du réseau).
Christian SUNT
Président de l’association Fruits Oubliés.
Vice Président du Réseau Semences Paysannes.
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