43 : les Framboises – les Ronces – les Fraises au moyen-age

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43 : les Framboises – les Ronces – les Fraises au moyen-age

SOMMAIRE

– Portrait : Les pépinières Ribanjou par Julien CLAUDEL
Chauves-souris au verger par Maria LANZELLOTI
– Cacographie fruitière : L’arbre symbole des limites ou thermomètre ? par Dominique GARREL
– Histoire et Mythologie La culture du fraisier au moyen-age par Myriam ROYER
D’amour et de ronce par Dominique GARREL
– Cahier central : Le framboisier par Bernard LANTIN
Espèces voisines du framboisier par Bernard LANTIN
Cultivez la ronce ! avec ou sans épine par Garance PELLIER
– Technique : Maladie et ravageurs des rubus par Garance PELLIER
Valeurs nutritionnelles et médicinales des framboises et des ronces par Christine ARNOUX et James FOREST
– Les remèdes de Bona Fama : La framboise par Isabelle MUNIER
Gastronomie et framboise
recettes par Mélanie DUMONT
Graines d’infos… À semer, à suivre…
Lu pour vous
Fiches fruitières

 

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EDITO

Un débat agite les milieux associatifs défenseurs de la biodiversité cultivée : faut-il réglementer la diffusion des variétés?

En effet, si la création des catalogues des espèces cultivées parait de la nécessité d’identifier et de décrire ce qui s’échangeait ou se vendait, celle-ci eut rapidement un effet pervers, du à l’industrialisation uniformisante de l’agriculture et de la grande distribution.

D’un catalogue descriptif, il devint par souci de rentabilité un catalogue de variétés industrielles, seules autorisées à la mise en culture. Peu à peu les variétés locales à faible diffusion, y ont disparu.

Pour les espèces fruitières néanmoins, si les variétés du catalogues sont conseillées, voire seules à bénéficier des aides publiques, les autres n’en sont pas pour autant interdites.

Qu’est-ce qui explique que les jardiniers ne peuvent les trouver à la vente ? (en dehors de pépinières spécialisées dans les variétés anciennes)… Pour deux raisons (non-réglementaires),

  • la première -que je ne développerai pas- sont l’absence, la difficulté et le coût de la maintenance de ces variétés, en vergers conservatoires d’évaluation.
  • la seconde, celle qui nous préoccupe aujourd’hui, est la non-connaissance et le non-accès à l’information sur ces milliers de variétés. En effet, l’agriculture productiviste, pour diminuer ses coûts de production, en réduisant le nombre de paysans et en imposant de pratique industrielles, élimine les savoirs traditionnels, y compris sur les espèces cultivées, leur multiplication, leur usage, leur particularité agronomique et même leur dénomination, qui se perdent par manque de transmission.

Ce qui concourt d’autant plus qu’à l’asservissement des paysans et des jardiniers aux intérêts des seuls lobbies de l’agriculture industrielle.

Nous avons donc besoin d’outils pour retrouver, collecter, conserver, transcrire, et diffuser cette connaissance, élément indispensable au maintien de la biodiversité.

à cette fin, votre revue, qui participe déjà à cette diffusion va développer d’autres outils de la connaissance : cahiers techniques, livres et recueils sur l’histoire et l’usage des espèces, expositions et sites internet…

Car le non-accès à la connaissance est le plus sûr moyen de faire disparaître les variétés traditionnelles cultivées, bien plus que n’importe quelle réglementation !

Christian SUNT
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Poids 130 g