49 : Noyer à cerneaux rouges – Noyer commun – Printemps 2011
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SOMMAIRE
– Cacographie fruitière : de l’archéologie de nos fruits
– Dossier pomologique : les noyers à cerneaux rouges
– Cahier central : le noyer commun
– Point de vue : la noix de Nangaille
– Technique : le carpocapse fait des ravages
– Lu pour vous
– Fiche fruitière
EDITO
Hommage à Christian
Christian Catoire s’est éteint le mardi 29 mars 2011 vers 18h00. Le Voilà parti retrouver les fruits du jardin d’Eden. C’était un grand personnage, au sens propre comme au sens figuré.
Je l’ai connu en 1974, au moment où René Dumont, une autre figure, croquait déjà des pommes. Christian faisait partie des comités
d’actions écologiques d’Avignon et avait été en famille jusqu’à Malville pour contester la folie nucléaire qu’était le surgénérateur qu’on y
construisait.
Une de ses passions, avec la poésie, était la Nature : l’ornithologie, les arbres, les roses… Sa rencontre avec Pierre Ménadier, fondateur des Pépiniéristes Bénévoles et grand défenseur des Cévennes fut déterminante.
De leur passion pour les arbres à sauver, naîtra l’association Fruits Oubliés « Sauve qui pomme » en 1981, créée avec quelques amis. Ils restaurent alors des vergers, plantent des arbres fruitiers tombés en désuétude, des arbres mellifères, toujours avec ferveur et détermination. Ensemble, ils ont constitué une immense bibliothèque pour permettre les recherches pomologiques.
La quête de Christian était la vérité fruitière ; il s’est donc attaché à ordonner, patiemment, méticuleusement, les confusions qui régnaient dans les noms des variétés fruitières. Nous lui en sommes tous très reconnaissants.
Pour ma part, je n’ai pas adhéré tout de suite à Fruits Oubliés, car je savais que c’était une aventure qui risquait de mener loin….
Jusqu’à aujourd’hui, 30 ans après, où je me retrouve à écrire cet éditorial pour la revue Fruits oubliés qui continue à diffuser une partie
du travail titanesque commencé par Christian.
La pomologie était une de ses passions, nous pensons qu’il aurait soutenu la publication de ce dossier de recherche pomologique sur le noyer à cerneaux rouges, pour lequel il existe peu de documentations. Ce choix éditorial est un parti pris courageux pour la diffusion des connaissances fruitières, et nous espérons que vous nous soutiendrez dans notre démarche. Nous remercions son auteur, M. Alexandre de Sutter, pour la qualité de ce travail remarquable, ainsi
que Christian Catoire, sans qui la revue Fruits Oubliés n’aurait jamais existé…Nous lui dédions ce n°49 du fond du cœur…
Jean-Marie Bernard et toute l’équipe de Fruits Oubliés Réseau
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