Les observations de Jean-Marie
Les observations de Jean-Marie
MAI
En mai, suite à notre cher microbe, les activités de terrain ont été très réduites.
Les amis de l’association « A porté de main » m’ont indiqué de très bons résultats pour les greffes des arbres à pépins et pour les cerisiers. Moins bons que pour les arbres à noyaux comme les pruniers ou les pêchers qu’il vaut mieux greffer à œil dormant. Mais quand on a les greffons, on greffe car on n’est pas sûr d’en avoir toujours au bon moment étant donné que, souvent, ceux sont des variétés en voie de disparition.
Il y a quelques jours un membre de l’association « d3p: Défense et Promotion du Patrimoine Paysan » est venu chercher des rejets de noisetiers pour faire des petites haies tressées pour son jardin pédagogique. Une technique ancestrale qui se fait connaître sous le nom « plessage ». Répandu au Moyen-âge, ces clôtures de bois vivant se régénère et poursuivent leur croissance chaque printemps.
Cela m’a fait penser que dans l’idée de la permaculture les fruitiers peuvent être utilisés à 2 fins ou plus. Pour l’olivier, les olives de tables ravissent nos apéritifs, leur huile parfume nos plats, les applications médicales du fruit sont connues depuis l’Antiquité et son bois est utilisé en sculpture. La vigne, quand à elle, donne des grappes à déguster et en treille, elle apporte de l’ombrage. Quand au noyer, son bois rend fier service en ébénisterie pour sa solidité, sa finesse de grain et sa facilité à être sculptée. Nous nous régalons de ces fruits frais entre septembre et novembre ainsi que secs toute l’année à cuisiner sucrés ou salés. Leur brou est utilisé en teinture.
Sans oublier le hamac que l’on peut mettre entre deux arbres ou une balançoire à une branche.
Jean-Marie Bernard
Bonjour, il est fait mention du noyer, ils ont un problème, le brou de noir peu avant le maturité devient brun noire, les cerneaux sont teintés dans la noix et immangeables. En faisant des recherches dans le brou de noix il y a de trois à cinq larves blanches, toute la récolte est perdue, quelque soit l’échelonnage de la maturité(pas la larve rosacée).
Y at’il un moyen de s’en DÉBARRASSER, 500 gr de récolte sur 25 noyers.
je suis en Charente maritime, bien trop loin de vos régions mais si intéressé par vos publications.
Frederik