Les travaux au verger en septembre

Après les chaleurs de l’été, la pluie est venue donner de l’éclat à nos vergers et permettre aux fruits de se gorger d’eau. Comme le dit le dicton : « Août rôti, septembre mûrit ! »

C’est le mois de septembre qui offre la plus grande diversité d’espèces consommées, en fait on récolte « le fruit » de notre travail, et c’est un mois qui nécessite moins de tâches.

Pour permettre aux fruits de bien mûrir et de mieux accéder à la cueillette, nous pouvons faire une petite taille d’éclaircissement. Il faut cueillir les fruits abîmés ou atteints de moniliose (1) et les faire disparaître.

On peut achever la taille en vert en particulier sur les poiriers et les pommiers, cela va favoriser les futurs boutons floraux de se former.

Pendant l’été indien de septembre, il est conseillé de ne pas cesser d’arroser les jeunes arbres pour éviter un manque de végétation au printemps et d’être plus sensible aux maladies.

On peut ensacher les plus beaux fruits qui risque d’être dévoré par les guêpes, les bourdons…

On peut aussi commencer à stocker sur clayette les poires, les pommes dans un endroit frais et aéré, il est préférable de laisser la queue sur le fruit pour une meilleure conservation.

C’est le moment de faire de délicieuses confitures.

Avec les pluies de septembre il est temps de planter de l’engrais vert pour ne pas laisser le sol à nu l’hiver : trèfles, féverole, vesce, lupin, phacélie…

Pensez aux futures plantations et commandez vos fruitiers aux pépiniéristes pour avoir encore le choix.

Bonne dégustation !

Raphaël Colicci

1 – Moniliose : maladie fongique qui affecte principalement les arbres fruitiers, tels que les pommiers, les poiriers, les cerisiers ou les pêchers. Elle est causée par des champignons du genre Monilinia. Cette maladie se manifeste par la pourriture des fruits, des fleurs et des rameaux. Les fruits infectés présentent souvent des taches brunes, des moisissures grises ou blanches et finissent par se momifier en restant accrochés aux branches. Un climat humide au moment de la floraison favorise l’apparition de la moniliose.